17 janvier 2018
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Commentaires
Bravo Alexis.
Tu ne t'es laissé dominer à aucun moment par ce bavard hostile qui, visiblement, essayait de te piéger.
L'année commence bien !
Sus à la macronisation !
Meilleurs voeux à tous les camarades et sympathisants de la FI.
Avanti !
Signe des temps ? L’UE veut-elle se libérer du joug qui permet à l’axe Wall Street – City – Tel Aviv de la diriger ?
« L’UE s’est prononcée contre toute condamnation de l’Iran. La Russie et la Chine ont répété les arguments de l’Iran selon lesquels ces questions internes n’avaient pas leur place au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies et que des émeutes et des violences policières beaucoup plus graves aux États-Unis mériteraient davantage de faire l’objet d’une telle attention . » Moon of Alabama, traduction « The Saker ».
http://lesakerfrancophone.fr/trump-...
Les journalistes « mainstream » se prosternent devant Jupiter.
(https://www.pauljorion.com/blog/201...)
« Le voilà (Macron, Ndt) désormais trônant en majesté sur le paysage politique français, libre de le « recomposer » à sa guise. Comme toujours lors de l’arrivée d’un nouveau président français, mais de manière encore plus excessive voire caricaturale avec l’avènement de ce si jeune et inattendu monarque, les principaux médias du pays adoptent à l’égard du nouvel élu le ton déférent voire obséquieux qui sied à la « fonction présidentielle », quand ils ne versent pas carrément dans la flagornerie. »
On ne peut pas à la fois se féliciter que les partis et les syndicats aient disparu quasiment et fait place à des"mouvements" (Macron peut en dire autant), et déplorer deux minutes après que les syndicats soient trop faibles pour mobiliser. Nicolas Demorand n'est pas spécialement un "bavard hostile", il a juste fait cette remarque pas si dénuée de sens.
Il a été assez aimable pour ne pas faire remarquer à Alexis Corbière, qui se gargarisait des 20% à la présidentielle, que les législatives avaient vu le score de LFI chuter à 11%. N'importe qui se serait posé des questions, mais pas les 3 ou 4 types qui dirigent LFI, pendant que le gros des soutiens (soutiers?) est prié de suivre en silence. Ce que la dernière Convention a illustré de façon éclatante. Eh oui, c'est bien gentil de mettre sur le dos des syndicats (que l'on a contribué à mettre dans cet état) le désintérêt des Français pour toute manifestation d'envergure contre la politique de Macron, mais il me semble qu'une chute de pratiquement 10% en l'espace d'un mois était suffisamment parlante et alarmante. Qu'Alexis Corbière se congratule de vivre désormais dans des conditions matérielles confortables est révélateur et pour le moins maladroit: qu'importent les 17 députés de LFI, si on garde en tête que Jean-Luc Mélenchon rappelle qu'il a frôlé le second tour de la présidentielle et pratiquement la présidence, ce qu'il martèle à l'envi, pour aboutir à ce maigre résultat. Là, ce n'était pas Philippe Martinez qui lui avait fait obstacle, et encore moins Pierre Laurent. D'ailleurs, si j'ai bonne mémoire, sans les 500 parrainages communistes, le candidat Mélenchon pensa un moment ne pas pouvoir se présenter... Alors, 11,05% de voix et juin, et personne n'a vu arriver ce qui suivrait? Et surtout n'a pensé que ce n'était pas le moment de taper sur les syndicats, sauf si c'était pour trouver un prétexte de leur faire porter le chapeau, en cas de baisse d'enthousiasme des contestations et autres manifestations de rues?
Je trouve, moi, cette interviewe très symptomatique d'une incapacité totale à se remettre en question, et une propension à rejeter la faute sur autrui. Là, c'est la faute du journaliste si Alexis Corbière se montre désespérément accroché à l'unique refrain de LFI: on a failli y arriver, et se montre totalement irréaliste quand il compare les jeunes opposés à la loi Devaquet, à une génération plus tard, aux jeunes d'aujourd'hui, dont la préoccupation essentielle est de trouver une place en fac. Pour qui a connu le tirage au sort pour les inscriptions et les orientations, le système d'inscription voulu par le gouvernement Macron parait extrêmement sympathique, ou du moins extrêmement rassurant.
Il n'est venu à l'idée de personnes que, si les gens ne sont pas massivement descendus dans la rue, si les jeunes, que Mélenchon attend comme Napoléon attendait Grouchy à Waterloo, ne sont pas non plus au rendez)vous, c'est que, au final, Macron apparaît rassurant? Peut-être que cela ne suffit pas de précision dire que, à l'usage, dans un trimestre ou deux, ou trois, ou quatre, on ne saurait manquer de se révolter contre la dureté de la société hyperlibérale que Macron nous concocte? De jouer les Cassandre ne suffit pas. Il faut proposer. Je sais parfaitement que LFI a un programme, et chiffré, et détaillé, et tout et tout. Mais une fois que les déjà convaincus l'ont lu, on fait quoi?
Je veux bien passer pour un dinosaure et un ignare, mais je maintiens que les partis, sur lesquels on a tellement daubé, avaient un rôle qui semble vouloir échappé à beaucoup: celui de l'éducation politique. D'ailleurs, de Jean -Luc Mélenchon à Alexis Corbière et tous les cadres de LFI, ils sont tous passés, dès leur âge de lycéen, par un ou plusieurs partis selon une progression semblable, du trotskisme au socialisme, puis le PG, et ils doivent leur formation à ce parcours. Et ce sont les mêmes qui, benoîtement, décrètent que les partis sont obsolètes et en même temps regrettent que les jeunes et, plus généralement, "les gens" aient si peu de répondant.
À moins (mais c'est un horrible soupçon?) qu'un mouvement"gazeux", sans statuts, soi-disant horizontal mais dont les décisions reviennent toutes à une sorte de triumvirat (Mélenchon -Corbière -Coquerel), c'est quand même plus facile pour se faire un nom et une existence sur la scène politique. Eh oui, dans un parti, il y a des réunions, un cadre local, départemental, régional, bref une fédération.
Après, je suis ravi de savoir que monsieur Corbière vit plus confortablement (quoique élu de Paris, c'était pas mal non plus). "Les gens" qui auront entendu cette interview partageront ma satisfaction. Et une nécessaire formation, y compris sur le tas. Alors que des groupes de soutien, qui impérativement ne doivent pas dépasser 12 personnes, auxquels il est interdit de fusionner, qui ne se rencontrent que lors d'une convention annuelle où les délégués sont soigneusement cornaqués par des cadres adoubés par le chef, qui ne se voient qu'à l'occasion d'événements ponctuels en période électorale, je ne suis pas convaincu qu'on ait gagné au change.
Je suis bien content pour nos 17 députés, dont certains sont des personnes de réelle valeur.
Mais quand même, tout ça pour ça...
ohé Alexis je t'ai entendu dire sur les ondes que tes revenus étaient devenus plus confortables depuis que tu es député mais je n'avais pas entendu (ou compris) que les 1,7 % de CSG (contribution sociale généralisée)pompé sur nos retraites sans aucune compensation au contraire de tous les autres contribuables voulait dire 8,30% de retenues soit quasiment un mois de retraite en moins et mème pas la possibilité de faire l'évadée fiscale en Belgique (coucou Rirette)puisque c'est prélevé directement à la source .Alors il est temps de faire du bruit pour que les gens comprennent enfin que le Macron l'a une manière faux-cul de présenter ses réformes et qu'ils s'attendent au pire avec lui . Les quotidiens du coin titrent à la une :" à quoi s'attendre avec la réforme de la fiscalité" en épluchant tous les cas de figures sauf CElUI DES RETRAITES!
@ 5
Coucou mimi ! Meilleurs voeux, ma ronchonneuse.
Avec les progrès de la médecine qui allonge significativement la via des hommes et des femmes, nous allons devenir, les retraitées et les retraités, une masse électorale dont les politiciens devront de plus en plus tenir compte. Je connais des ménages au chômage dont le "confort" dépend de la retraite de l'ancêtre qui équilibre le budget. S'attaquer à la retraite du vieux peut mettre en péril les finances des ménages d'âge moyen.
Gare aux élections : il pourrait en cuire à ceux qui voudraient diminuer les pensions.
@ hahaha (4)
[Je veux bien passer pour un dinosaure et un ignare, mais je maintiens que les partis, sur lesquels on a tellement daubé, avaient un rôle qui semble vouloir échappé à beaucoup: celui de l'éducation politique.]
Il y a un deuxième rôle essentiel qui lui aussi échappe à beaucoup : c’est celui de médiation entre le citoyen et les élus. Quand les partis avaient des militants, ceux-ci côtoyaient les citoyens sur les marchés, les ateliers ou en porte-à-porte. Ils discutaient avec les citoyens, partageaient la même vie. Et cela avait deux effets : d’une part, les militants portaient vers les citoyens les réflexions collectives qui se développaient dans le parti, et d’autre part ils pouvaient porter vers les cadres et les élus les demandes, les expectatives, les idées des citoyens. Pour les élus, ce corps militant était un ancre sur le réel. Un élu qui trahissait son mandat savait qu’il devrait affronter les électeurs deux ou trois ans plus tard, mais il devait affronter ses militants plusieurs fois par mois.
L’avantage « d'un mouvement "gazeux", sans statuts, soi-disant horizontal mais dont les décisions reviennent toutes à une sorte de triumvirat (Mélenchon -Corbière -Coquerel) » pour ses cadres est qu’il n’existe pas de corps militant autonome capable de contester leurs décisions ou de manifester sa mauvaise humeur. Mais d’un autre côté, il manque à ces cadres un thermomètre pour suivre les réactions des citoyens. D’où l’attention prêtée aux sondages…
@...attention au clair-obscur
n'aboutissant qu'à des tics de langage, sans véritablement créer la profondeur d'une troisième dimension
Veuillez Alexis, ne pas tomber dans les nantis de la République
Sur la sélection à l'université
" Il a un manque d'air respirable , On manque même de bon Bordeaux . Mais il n' y a pas de manque d'historiens . On vous fabrique comme des saucisses . On appelle ça le progrès : Produire des docteurs en histoire à la chaîne est appelé progrès "
La création des " filières de la réussite " sous-sélectives à l'ENA pour les " djeunes des banlieues " , cela n'a amené que deux choses dans les cabinets ministériels , sur les bancs de l'assemblée et dans les services préfectoraux :Le vocabulaire et les comportement des racailles de banlieue , y compris l'usage et la revente de la drogue dans certains services préfectoraux !
Maintenant " ils " invesstisent même le grand-banditisme :
C'est assez inattendu. Un des braqueurs présumés du Ritz, interpellé mercredi 10 janvier, présente un cursus scolaire étoffé. Selon nos informations, Slimane Z., 29 ans, arrêté avec deux de ses complices alors qu'ils tentaient de s'enfuir du palace parisien, a obtenu après son baccalauréat un BTS management des unités commerciales en 2009 au lycée Paul-Éluard à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Le jeune homme, habitué de la cité des Courtillières à Pantin, ne s'est pas arrêté à ces premiers diplômes. Il a également passé avec succès une licence administration économique et sociale, puis un master 1rRelations et échanges internationaux à l'université Paris-XIII. Surnommé « Slim » ou bien encore « Casquette » par ses proches, il a encore décroché un master études stratégiques, avant d'envisager de se lancer dans une thèse en 2015.
D'autre part les Mélenchon-Corbière-Panot veulent nous faire croire que des bacheliers incapables de comprendre un texte d'une dizaine de lignes vont se lancer dans des études de droit ou que des bacheliers incapables d'étudier une fonction du 2nd degré vont se lancer dans l'étude de la théorie des groupes !
https://www.lesechos.fr/idees-debat...