Le Figaro rapporte l'étude d'une banque suisse sur les millionnaires en dollars dans le monde : la France se classe au 3ème rang mondial, avec 2,2 millions de millionnaires (9 % des millionnaires du monde) qui vivent chez nous.
La France dépasse le Royaume-Uni (qui a presque la même population) pour le PIB par habitant, et elle dépasse aussi le Japon. Pas si mal pour un pays que certains disent en faillite, et ne pouvant plus payer ses retraites...
On apprend aussi que les 24 millions de millionnaires dans le monde représentent 0,5 % (1/200) de la population adulte, et détiennent 35,5 % (plus d'1/3) de la richesse totale !
Sur cette question des très grandes fortunes, écoutons le milliardaire Warren Buffett, très écouté dans le monde financier (propos tenus dans un colloque récent aux Etats-Unis - article du Figaro le 5 octobre) :
Les Etats-Unis devraient imposer davantage les plus riches, a estimé le milliardaire américain Warren Buffett, troisième fortune mondiale, lors d'une colloque sur les femmes les plus puissantes
organisé par le magazine Fortune aujourd'hui à Washington.
"On va avoir besoin d'environ 20% du PIB pour financer tout ce qu'on croit avoir le droit d'avoir dans ce pays et personne ne va nous donner cet argent", a déclaré M. Buffett, un
des rares invités masculins de cette conférence.
"Si vous ne le prenez pas auprès de gens comme moi, vous n'allez pas l'avoir de la part de ceux qui leur servent à manger", a lancé le milliardaire qui a promis de verser la
quasi-totalité de sa fortune à des oeuvres philanthropiques.
Grâce aux réductions d'impôts accordées aux plus riches par le président George W. Bush, Warren Buffett affirme avoir été l'individu proportionnellement le moins imposé au sein de son propre
bureau, mieux placé que sa secrétaire et la femme de ménage.
"Je paye un plus bas taux d'imposition que la femme de ménage et ce n'est pas comme cela que le système devrait fonctionner", a ajouté M. Buffett, PDG de la holding
d'investissement Berkshire Hathaway.
La question de l'extension des mesures fiscales en faveur des plus riches est au centre du débat électoral à quelques semaines des élections parlementaires de mi-mandat.