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Ecologiste, Socialiste, Républicain: le Parti de Gauche se veut le pivot de la reconquête du pouvoir par la gauche véritable, unie dans le Front de Gauche. EN MARCHE VERS LA REVOLUTION CITOYENNE ET LA 6E REPUBLIQUE !

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IVG impossible à Lyon en août !

UNE ALERTE DU PLANNING FAMILIAL, relayée dans Rebellyon :

 

Impossibilité d’IVG à Lyon durant l’été

Publié le 3 août

Ce mois d’août 2012, les lyonnaises doivent aller se faire avorter ailleurs !
En ce début du mois d’août 2012 les Lyonnaises et plus généralement les Rhodaniennes doivent aller se faire avorter dans d’autres départements voire d’autres régions.

Communiqué de presse du Planning Familial au 2 aout 2012

A la date du 1er août, tous les établissements de santé pra­ti­quant des inter­rup­tions volon­tai­res de gros­ses­ses dans le dépar­te­ment du Rhône, excepté un seul, sont soit fermés soit décla­rent une acti­vité rédui­tes. Cet état de fait a pour consé­quence des délais d’attente : mini­mum 3 semai­nes pour l’obten­tion d’un rendez-vous pour une IVG.
D’autre part, les méde­cins de ville habi­li­tés à pra­ti­quer l’IVG médi­ca­men­teuse dans leurs cabi­nets sont également majo­ri­tai­re­ment en congés au mois d’août, excepté 3 d’entres eux sur les 17 conven­tion­nés dans le dépar­te­ment.
Cela signi­fie :
- Pour les femmes qui ont pris la déci­sion d’avor­ter, la pour­suite de leur gros­sesse pen­dant plu­sieurs semai­nes. Ce qui est insup­por­ta­ble et repré­sente une véri­ta­ble mal­trai­tance psy­cho­lo­gi­que.
- L’impos­si­bi­lité pour les femmes qui le sou­hai­te­raient d’accé­der à l’IVG pré­coce par méthode médi­ca­men­teuse qui doit être réa­li­sée avant 7 semai­nes d’amé­nor­rhée (c’est-à-dire 5 semai­nes de gros­sesse), ce qui remet en cause la pos­si­bi­lité du choix ins­crit dans la loi.
- Pour les femmes qui sont pro­ches du « délai limite » (entre 12 et 14 semai­nes d’amé­nor­rhée, c’est-à-dire 12 semai­nes de gros­sesse) l’obten­tion d’un rendez-vous pour une IVG dans le dépar­te­ment du Rhône, déjà très dif­fi­cile le reste de l’année, devient impos­si­ble. En effet, les quatre établissements de santé qui pro­po­sent cette prise en charge ont une offre très limi­tée. De plus, ce mois d’août, trois d’entre eux sont soit fermés par­tiel­le­ment ou tota­le­ment et le qua­trième a une acti­vité réduite.

Cette situa­tion conduit les femmes se trou­vant lar­ge­ment en-deçà du délai légal, à se voir refu­ser une IVG dans le dépar­te­ment du Rhône et à devoir se rendre dans d’autres dépar­te­ments de la région, mais aussi dans d’autres régions. Ces dépla­ce­ments entrai­nent des dépen­ses sup­plé­men­tai­res et ren­dent l’IVG inac­ces­si­ble aux femmes les plus dému­nies et aux jeunes femmes mineu­res. Par ailleurs, si aujourd’hui dans les autres dépar­te­ments de la région les établissements de santé pro­po­sent encore des délais rai­son­na­bles, ils ne pour­ront pas répon­dre indé­fi­ni­ment aux patien­tes venues du dépar­te­ment du Rhône qui seront, à ce moment là, dans l’obli­ga­tion de se rendre à l’étranger pour avor­ter. A l’ori­gine de ces dif­fi­cultés, en pre­mier lieu, le fonc­tion­ne­ment réduit des ser­vi­ces pen­dant l’été. Les méde­cins partis en congés ne sont pas rem­pla­cés. Le per­son­nel des établissements de Santé fait son maxi­mum pour gérer la pénu­rie en orien­tant les femmes vers d’autres Hôpitaux ou vers le Planning Familial du Rhône. Eprouvées, en colère, les femmes qui subis­sent ce par­cours se sen­tent à juste titre vic­ti­mes d’injus­tice devant ce cons­tat de carence du ser­vice public. Pourtant l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes a pour mis­sion de garan­tir à toutes et à tous l’accès à une offre de soins adap­tée et effi­ciente contri­buant à la réduc­tion des iné­ga­li­tés ter­ri­to­ria­les et socia­les.

De plus, chaque année, à l’appro­che de l’été, le Ministère de la Santé trans­met à toutes les ARS une cir­cu­laire leur deman­dant de coor­don­ner, pour la période esti­vale, l’acti­vité des établissements de santé par­ti­ci­pant à la prise en charge de l’IVG. L’objec­tif est de « per­met­tre, durant la période esti­vale, à toutes les femmes fai­sant une demande d’IVG dans les délais légaux de trou­ver une réponse adap­tée, médi­ca­men­teuse ou ins­tru­men­tale, y com­pris pour les deman­des se situant entre 12 et 14 semai­nes d’amé­nor­rhée.... ».

C’est pour­quoi le Planning Familial du Rhône s’indi­gne et dénonce la non appli­ca­tion des recom­man­da­tions du Ministère de la Santé et juge que cette situa­tion est into­lé­ra­ble pour les femmes car elle remet en cause, dans la pra­ti­que, le droit à dis­po­ser de son corps et l’accès et le droit à la santé pour toutes et tous. Le Planning Familial du Rhône demande que les établissements de santé assu­rent leur mis­sion de ser­vice public pen­dant cette période d’été et demande aux pou­voirs publics habi­li­tés à le faire d’inter­ve­nir en ce sens. Il serait tout à fait cho­quant que la ville dont est issue notre nou­velle Ministre des Droits des Femmes soit celle ou les femmes ne peu­vent pas avor­ter cet été pour cause de carence notam­ment des ser­vi­ces public.

Lire aussi la situa­tion des établissements IVG à Lyon : IVG à Lyon : d’où vient le danger ?.

P.-S.

Pour contacter le Planning Familial du Rhône : 2 rue Lakanal 69100 Villeurbanne – Tél : 04.78.89.50.61. – Fax : 04.72.43.92.12. mfpf69@cegetel.net

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